L’Église réformée évangélique est reconnue par le canton de Berne comme l’une des Églises nationales. Elle est une partenaire importante du canton.
Les relations qu’entretiennent le canton de Berne et l’Église nationale réformée évangélique se sont établies au gré des événements historiques. En 1528, l’État de Berne a introduit la Réforme et inauguré un processus d’imbrication des pouvoirs temporel et spirituel. Il a aussi sécularisé tous les biens des couvents et pris en mains la direction des affaires ecclésiastiques, les paroisses devenant la base de l’administration régionale bernoise. La première loi sur l’organisation des cultes est entrée en vigueur en 1874 et vient instaurer des rapports de partenariat entre l’Église et l’État, qui se substituent au système de l’Église d’État. Après l’adoption de la loi sur les Églises nationales bernoises en 1945, les rapports ont continué de se développer selon le même principe. Le 1er janvier 2020, la nouvelle loi sur les Églises nationales bernoises est entrée en vigueur. Cette loi est à l’origine de la collaboration actuelle entre les Églises nationales et le canton de Berne, du transfert de la responsabilité de l’engagement des ecclésiastiques et du nouveau modèle de financement des prestations d’intérêt général que fournissent les Églises nationales.
Avec l’Église réformée évangélique de la République et canton du Jura et huit paroisses de la partie sud-ouest du canton de Soleure, l’Église nationale réformée évangélique forme l’Union synodale évangélique réformée de Berne et du Jura. Le Conseil synodal est l’autorité ecclésiastique supérieure tant selon le droit ecclésial cantonal que selon le droit ecclésial interne.
Vous trouverez des détails supplémentaires sur l’organisation et les tâches du conseil synodal, ainsi que sur les possibilités de prendre contact avec les différents services de l’Église, sur le site Internet des Églises réformées Berne-Jura-Soleure.